And it makes me feel so good to know she'll never leave me
Je fais partie des travailleurs du dimanche. C'est rarement désagréable. Bon, parfois j'aimerai rester sous la couette, surtout quand les gens autour de moi sont en vacances, ou tout simplement me dire que j'irai au cinéma, que je ferai un pic-nique ou une simple ballade.
Mais, généralement, j'apprécie de travailler ce jour. Aucun risque de tourner en rond car tout est fermé et que je n'ai rien prévu.
Par contre, s'il y a un truc que je déteste, c'est travailler le jour de l'arrivée du Tour de France. Car l'arrivée se trouve sous ma fenêtre. Et que ça circule, klaxonne, hurle et piaille toute la journée. C'est un enfer.
Le Tour de France, y'a pas à dire, c'est beauf. Et je n'aime pas ce qui est beauf.
Les voiturettes avec des mecs à moitié nus vantant les mérite d'un savon ménager, les blondasses moulées dans des minis robes se faisant huer, les 10 tours des cyclistes au même endroit, les touristes habillés aux couleurs de leur cycliste favori qui se pressent aux fenêtres de la boutique pour "mieux voir", les bruits de klaxons à n'en plus finir, l'engorgement de la rue de Rivoli... J'en peux plus. Sans oublier la sublime musique digne de boîte de nuit de campagne qui passe des titres vieux de 10 ans... Un calvaire je vous dit.
Tout ça n'est pas très distingué (Yanne Barthès, si tu me lis...). Ca me fout la migraine. J'étais mieux au lit.
*I Saw Her Again de The Mamas & The Papas